Intrigue, suspense et folie douce… Un univers quasi hitchcockien, et parfois totalement surréaliste.
À partir d’une séquence initiale qui ne cesse d’être reprise, ajoutée et recomposée au gré d’assemblages plus ou moins fortuits, Ambra Senatore compose, avec les six interprètes qui l’entourent, un canevas particulièrement alerte. Le subtil entrelacement du mouvement, de bribes de texte et de nappes musicales, relance l’énigme sans que jamais ne s’égare un fil mystérieux. Dans Scena Madre*, l’absurde et la logique font bon ménage, dans un jeu qui tient à la fois du cadavre exquis, de la charade et du rébus.